Archives de novembre 2009

Petite annonce (2)

 Je vous proposais, il y a quelques jours, d'acheter la maison voisine de celle des Obama, à Chicago. Elle est toujours en vente, d'ailleurs, son prix est désormais public, 1,85 millions de dollars, que voulez-vous, c'est la crise.....

Et là, je m'en veux terriblement, parce que je viens de vous faire rater une occasion: celle de dormir, pour l'éternité, au-dessus de Marilyn Monroe.

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La grippe carcérale

La nouvelle m'avait échappé, je dois le reconnaître. D'abord parce que j'étais très occupée à ramasser les feuilles mortes, et ensuite parce qu'elle a été annoncée vendredi soir, à l'heure où tout le monde est en train de partir en week-end (il faudrait d'ailleurs que je vous parle un jour de cette pratique, on appelle ça ici le "friday night news dump").

Bientôt la loi sur la santé?

Il y avait un côté émouvant, samedi soir, à regarder C-span, la chaine parlementaire américaine (recommandée habituellement en cas d'insomnie intense). Après des heures et des heures de débat, et bien après 22h, la Chambre des représentants passe au vote sur la réforme du système de santé. Un compte à rebours de 15 minutes, et les voix qui s'affichent, démocrates oui, démocrates non, républicains oui, républicains non. En bas, le nombre de voix nécessaire à l'adoption de la loi: 218.

Pour poursuivre en anglais, tapez 1...

Si vous pensez que les Etats-Unis sont les champions de la technologie, et que vous voulez garder vos illusions, surtout, ne lisez pas ces lignes. 

Il faut que je vous raconte mes démélés, ces derniers jours, avec la société qui me fournit le téléphone, internet et la télévision. Mon histoire est un peu longue, mais le feuilleton a quand même duré deux jours entiers...

Les "mémoires" de Sarah Palin

Si on ne veut pas voir Sarah Palin, cette semaine, il faut éteindre la télévision et se tenir à l'écart des journaux.

Sarah Palin, vous vous souvenez? La colistière de John McCain pour la dernière élection présidentielle, le "pittbull avec du rouge à lèvres", la gouverneure de l'Alaska que le parti républicain a sorti de son chapeau pour tenter de contrer la vague Obama....

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La tondeuse magique

Parfois, je lis des rapports qui me laissent songeuse.

Le plan de relance de l'économie, voté par le Congrès en février sous l'impulsion de Barack Obama, aurait permis de créer ou de sauver plus de 640.000 emplois, affirment les autorités américaines.

Rappelons-le, ce plan,c'était quand même 787 milliards de dollars.

Si l'on se penche de plus près sur les données qui ont permis d'aboutir à cette estimation de 640.000 emplois, (détaillées par Etat et par Comté) on trouve des choses surprenantes.

La révolte des Pères Noël

Chers lecteurs, l'heure est grave.

(photo Kyle Spencer)

Au moment où les centres commerciaux américains s'apprêtent à être envahis par les décorations et les chansons de Noël, voilà que les Pères Noël sont très, très fâchés.

L'évêque et les Kennedy

Décidément, on n'en a jamais fini avec la saga de la famille Kennedy.

L'homme dont on parle aujourd'hui, c'est Patrick, 42 ans, fils ainé de Ted, et élu au Congrès des Etats-Unis de l'état de Rhode Island.

 

Il vient de révéler dans le journal local, le Providence Journal, que l'évêque de l'Etat avait instruit les prêtres catholiques de son diocèse de lui refuser la communion.

Au motif qu'il est favorable au droit à l'avortement.

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The biggest loser (II)

 

Alors que les Etats Unis se préparent au traditionnel repas de Thanksgiving, jeudi (ah, la dinde farcie, la purée de patates douces, la tarte au potiron et celle aux noix de pécan à 322 calories la part....) le New York Times publie un article intéressant sur les coulisses du fameux jeu télévisé "the biggest loser", dont je vous ai déjà parlé ici.

Devine qui vient dîner?

Mardi soir, c'était le premier dîner d'Etat à la Maison Blanche, en l'honneur du Premier ministre Indien.

Toute une affaire, qui a monopolisé la presse people pendant plusieurs jours, entre la robe de Michelle, le menu (végétarien, pour ne pas heurter les convictions de l'invité de marque) et la liste des convives, mûrement pesée et réfléchie pendant des jours. C'était l'endroit où il FALLAIT être pour se sentir important (je n'en étais pas...)

Le tapis rouge, la haie d'honneur, les journalistes rangés en rang d'oignon pour voir arriver les invités et commenter les toilettes de ces dames...

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