Au ras du sol, les habitants de Washington et de sa région essayaient tant bien que mal de creuser des tranchées dans leurs jardins pour arriver jusqu'à la porte et de dégager leurs voitures enterrées sous la neige. C'était plutôt rigolo, sauf pour ceux qui étaient privés d'électricité.

Et dimanche, l'information a commencé à circuler.

Une nouvelle tempête.

Mardi.

Pour ma part -résumé des épisodes précédents- j'étais à Nashville, et lundi, il a bien fallu rentrer. Vol annulé, évidemment, j'ai donc pris l'avion pour me rapprocher le plus possible, New York en l'occurence, et là, miraculeusement, j'ai réussi à prendre un vol pour Washington. Qui s'est posé sur LA piste ouverte de l'aéroport Reagan.

Traversée de la ville en taxi, avec un chauffeur qui râlait contre la municipalité et qui refusait de quitter les grands axes. Washington silencieuse, avec des montagnes de neige partout.

Tout cela a un petit air de vacances. Administrations fermées, écoles fermées pour toute la semaine, circulation au ralenti.

Ce matin, donc, expédition au supermarché, histoire de se préparer à ce qui va nous tomber dessus dans les heures qui viennent. Il y avait plus de clients que de produits en stock, je dois dire.

Voilà à quoi ressemblait le rayon des oeufs:

... et celui du poulet.

Donc. Soupes en boite, pâtes et boites de conserve.

Et si l'électricité nous lâche, il faudra réinventer le barbecue dans la cheminée.

Là, il est 16h, et la neige vient de se mettre à tomber.