Direction Quantico, en Virgine, pas très loin de la capitale fédérale. Une forêt immense, des terrains d'entrainement à perte de vue (135 miles carrés, je vous laisse faire le calcul, moi je m'y perds et je ne veux surtout pas me ridiculiser en me mélangeant dans les zéros...)

C'est là, donc, que pendant six mois les futurs officiers apprennent les bases du métier. Ce jour là, mise en place et gestion d'un barrage routier....

Recherche d'insurgés dans un village....

Arrestation des "bad guys"

Entraînement au combat urbain...

La règle du "jeu" est la suivante. Une équipe est retranchée dans un bâtiment, trois autres sont chargées de le reprendre. On tire des fumigènes et des cartouches d'encre (ce qui permet de compter les faux morts par la suite...)

Essayez donc de monter par une fenêtre avec au bas mot 20 kilos d'équipement sur le dos...

Pour ma part, avec juste le gilet pare balles, le casque et les lunettes de protections réglementaires, par 30° et 95% d'humidité dans l'air, je me sentais à peu près aussi fraîche, sans bouger, qu'un poisson que l'on aurait exposé au marché pendant quelques semaines...

(et ça, c'est un petit clin d'oeil à ceux d'entre vous qui réclament ma photo.....)

Les élèves officiers sont tous, au minimum, diplômés de l'enseignement supérieur. Avant leurs six mois d'école, ils sont passés au travers d'un processus de sélection très rigoureux, mentalement et physiquement...

Un an environ après avoir terminé leur préparation, ils sont appelés à être déployés sur les théatres d'opération. Pour la promotion de cette année, ce sera l'Afghanistan, probablement...

 Nous, les journalistes, on a eu un peu l'impression de passer une journée au cinéma. 

Eux, ils se préparent à faire la guerre. Pour de vrai.