15 avril. Pour beaucoup d'Américains, le pire jour de l'année. Celui où il faut envoyer le "tax return", l'équivalent de la déclaration d'impôts. A ceci près qu'ici, on paye toute l'année sur les revenus de l'année en cours, et que le 15 avril, si on n'a pas payé assez, il faut aussi envoyer au Trésor américain un chèque avec le solde...
Le 15 avril est donc un jour douloureux. L'occasion cette année pour les opposants à Barack Obama de faire leurs premières vraies manifestations. Des "Tea parties", où l'on a eu l'occasion de rejouer l'attaque d'un bateau britannique à Boston, en 1773, attaque menée pour protester contre les impôts imposés à l'époque par l'Empire britannique. Une cargaison de thé avait été jetée dans le port. C'est donc armés de sachets de thé que, un peu partout aux Etats-Unis, les manifestants ont protesté contre la politique fiscale des Démocrates.
Devant la Maison Blanche, sous une pluie battante bien dans l'humeur du moment, quelques centaines de manifestants ont jeté du thé par dessus la clôture. On a dû évacuer quelques bureaux, par mesure de sécurité.
La Maison Blanche, justement. Elle a publié les décarations d'impôts de Barack Obama et du vice président Joe Biden. (liens vers l'impôt fédéral, je vous épargne les taxes que chacun d'entre eux paye dans son Etat respectif)
Vous constaterez avec moi qu'Enstein avait raison lorsqu'il disait que les impôts étaient la chose au monde la plus difficile à comprendre. Non seulement c'est cher, mais la paperasse est tellement épouvantablement compliquée que la plupart des Américains se font aider, soit par des professionnels, soit au travers de site internet.
Barack Obama a rétiréré aujourd'hui sa promesse de simplifier l'équivalent américain du code des impôts.
Y a du boulot.
Il n'y a aucun élément dans ces archives.
1 Comments
Je me souviens d'un dessin animé dont le gimmick était "helllo happy taxpayer" prononcé sur un ton lugubre. Je me souviens aussi d'un Canard qui s'était fait tapé sur le bec pour avoir publié la feuille d'impôt d'un Premier Ministre. La lecture de la feuille d'impôt de Barack Obama est assez rébarbative, mais quelque part c'est rassurant de savoir que l'on peut la lire si on le souhaite. Mais est-ce que savoir ce que paie leur président rend les tax payers un peu moins lugubres au moment de passer à la caisse...